
La banque vdk est un acteur relativement petit sur le marché de l'épargne en Belgique. Elle a ses racines dans le mouvement coopératif à Gand et ses environs. La banque offre des moyens de payement, d'épargne et d'investissement. Elle propose des crédits à des particuliers et à des organisations. À côté de ces activités, la banque a aussi une branche assurance. La banque vdk n'a pas de filiales à l'étranger et s'oriente également presqu’exclusivement vers le marché belge pour sa politique d'investissements.
Score général du Scan des Banques
En 2021, la banque vdk publie pour la première fois un rapport de durabilité séparé. Simultanément la banque adapte plusieurs aspects de sa gestion. C'est surtout dans les politiques sur le changement climatique et la nature que la banque a fait de grandes avancées. La banque vdk exclut désormais tout combustible fossile et vise un réchauffement de maximum 1,5°C. Également, pour des thèmes comme les droits du travail, l’égalité des genres et la lutte contre la corruption, la banque vdk se trouve mieux classée.
Cette révision en profondeur de sa politique de durabilité permet à la banque de faire un grand pas en avant. Pourtant la banque perd sa deuxième place dans le Scan des banques au profit de la nouvelle venue NewB. La banque vdk occupe donc une respectable troisième place, derrière les deux banques qui se spécialisent en pratiques bancaires éthiques et durables.
La banque vdk peut aussi avant tout améliorer sa transparence. Nous aimerions ainsi avoir plus d'informations au sujet du mécanisme de plainte de la banque et un aperçu plus clair des entreprises dans lesquelles elle investit. Malgré les progrès réalisés par rapport au Scan des banques précédent, la politique d'égalité des genres laisse encore à désirer. La banque a une politique interne effective de représentation mais n’impose pas suffisamment de conditions d'égalité des genres aux entreprises qu'elle finance.
La banque vdk n'apparaît que rarement ou jamais dans les enquêtes sur les investissements nuisibles. Cela s'explique en partie par le fait que la banque limite ses prêts aux entreprises et ses financements de projets à la Belgique.